mercredi 17 décembre 2014

mardi 16 décembre 2014

Pourquoi le prix du pétrole baisse-t-il ?

Un article très clair du Monde mais aussi cet article de Slate qui offre une perspective intéressante et puis les analyses en video !

samedi 13 décembre 2014

jeudi 11 décembre 2014

Entretien avec Margrethe Vestager, commissaire européen à la politique de concurrence.

Un article très intéressant dans le Monde paru aujourd'hui, qui revient sur la politique de concurrence européenne.

dimanche 7 décembre 2014

L'Europe en bref.

Voici un diaporama sur les institutions européenne trouvé sur le site Europa.eu. Il peut compléter vos révisions.

jeudi 4 décembre 2014

Le retour de la guerre des monnaies

Un article très intéressant de Roubin sur Project Syndicate.

lundi 1 décembre 2014

Krugman en défenseur de la France !

Je propose de lui donner la citoyenneté française !...en tout cas il n'aura pas de si tôt celle allemande. Lisez cet article "Being Bad Europeans".

vendredi 28 novembre 2014

jeudi 27 novembre 2014

La pyramide de Ponzi.

 Une vidéo proposée par le monde pour expliquer le système de Ponzi.
L'histoire de la chaîne de Ponzi dans cet article de Libération.
 
 Schéma expliquant le fonctionnement des systèmes Ponzi ou systèmes pyramidaux
Source Schéma: http://www.web-arnaque.com/argent-pas-facile/systemes-pyramidaux-ponzi/

mardi 25 novembre 2014

dimanche 23 novembre 2014

Sur les fonds souverains.

Un article du Monde avec des données sur les fonds souverains et une analyse de leur rôle dans la reprise : "50,5 % des avoirs proviennent des hydrocarbures (Golfe persique, Norvège, etc.), 48,4 % de réserves officielles (Chine, Singapour) et 1,1 % des matières premières non énergétiques comme les métaux ou le diamant".

vendredi 21 novembre 2014

L'extravagant excédent allemand.

Un article très important de Daniel Cohen sur l'excédent allemand.

mercredi 19 novembre 2014

L'irrésistible montée du yuan à l'international.

Un article du Monde paru le 4 décembre 2013. Important pour compléter votre cours. Attention,  la devise chinoise est désormais la deuxième pour les financements commerciaux, derrière le dollar,mais il s'agit bien des opérations relatives au compte courant.



L'ascension de la devise chinoise se poursuit. Selon la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (Swift), l'entreprise spécialiste des transferts de données bancaires, le yuan renmibi est, en octobre, devenu la deuxième monnaie des financements commerciaux, après le dollar et devant l'euro. Sa part est ainsi passée de 1,89 % en janvier 2012 à 8,55 % en octobre 2013.
" Il s'agit des opérations d'escompte bancaire et de financement à crédit des importations, et non de l'ensemble du commerce mondial, où le yuan ne pèse toujours que 2 % des règlements ", précise Bei Xu, économiste spécialiste du pays chez Natixis.
" La vitesse à laquelle le yuan a détrôné l'euro est surprenante ", commente Philippe Waechter, économiste chez Natixis AM. " Il reste tout de même loin derrière le dollar ", nuance Christian Parisot, chez Aurel BGC. Le billet vert représente toujours 81,08 % des financements commerciaux. Et sur l'ensemble des paiements internationaux, le yuan reste à la douzième place.
" Mais cette progression reste impressionnante, elle témoigne de la volonté de Pékin de faire du yuan l'une des grandes monnaies des échanges internationaux ", décrypte pour sa part Michel Aglietta, économiste au Centre d'études prospectives et d'informations internationales (Cepii).
Ces efforts ont accéléré ces derniers mois. L'empire du Milieu multiplie ainsi les accords commerciaux bilatéraux avec les pays d'Asie ou d'Amérique du Sud. Le 10 octobre, la Banque populaire de Chine (PBoC) et la Banque centrale européenne (BCE) ont signé un accord de swap de devises.
Non-convertibilité
Objectif : faciliter les échanges commerciaux en yuan entre l'Europe et la Chine, en permettant aux banques européennes d'accéder à 350 milliards de yuan (42 milliards d'euros) et aux banques chinoises, à 45 milliards d'euros. De quoi permettre à leurs clients chefs d'entreprises d'accéder facilement aux deux monnaies.
" La diffusion du yuan passera pas l'internationalisation des entreprises chinoises, comme cela s'est produit pour le dollar, avec l'installation des firmes américaines partout dans le monde ", commente M. Aglietta.
Mais l'ascension de la devise chinoise s'observe aussi sur les places financières. Ces dernières se livrent depuis quelques mois une véritable bataille pour profiter de son internationalisation. Pour le moment, Hongkong reste le premier centre de négoce offshore de celle-ci. " C'est là que les grandes banques internationales et, par leurs intermédiaires, les entreprises, se fournissent en yuan ", explique Bei Xu.
Mais Londres, qui capte déjà 60 % des volumes d'échange de renminbi hors de Chine continentale, de Hongkong et de Taïwan, est déterminée à ravir la première place. Mi-octobre, la capitale britannique a signé un accord avec Pékin autorisant les institutions financières londoniennes à investir directement en Chine et en yuan.
Et, comme à Hongkong, certaines entreprises peuvent également émettre des obligations en yuan à la City.
La progression de la devise chinoise est somme toute étonnante pour une monnaie qui ne reste que partiellement convertible. Pékin a commencé à en assouplir le contrôle au début des années 2000. D'abord en indexant le cours de sa monnaie, dès 2005, non plus sur le dollar, mais sur un ensemble de devises. Puis en autorisant, dès 2010, les entreprises chinoises à utiliser le yuan pour le règlement de leurs échanges commerciaux, jusque-là effectués en dollars. Grâce à cela, la part du commerce extérieur du pays libellé en dollar devrait passer de 16 % aujourd'hui à 30 % en 2020, selon HSBC.
Mais, d'après les experts, le chemin à parcourir est encore long. " Le poids du yuan sur les marchés financiers reste très faible face au dollar ", rappelle Bei Xu. Selon elle, trois conditions sont encore nécessaires avant que la devise chinoise représente un véritable concurrent au dollar.
Il faudra d'abord qu'elle soit pleinement convertible face aux autres monnaies. Il faudra ensuite que le secteur financier chinois, pour l'instant balbutiant, soit bien plus développé. Et enfin, que le pays ouvre ses marchés aux capitaux internationaux.
C'est bien ce que compte faire – mais de façon progressive et mesurée – le Parti communiste chinois. Début novembre, lors de son troisième plénum, il a annoncé un nouveau volet de réformes économiques ambitieuses, destinées à ouvrir le pays. Les investisseurs étrangers auront ainsi peu à peu accès aux marchés financiers chinois. " L'évolution pourrait se produire plus vite qu'on ne l'imagine ", conclut M. Waechter.
Marie Charrel

lundi 17 novembre 2014

Le sourire de la création de valeur de Ram Mudambi.

Une référence intéressante de Martin Anota dans cet article du Blog Annotations/
Prakash_Loungani__Saurabh_Mishra__sourire_creation_de_valeurs.png

mercredi 12 novembre 2014

mardi 4 novembre 2014

Le plan Real

Suite à notre cours d'aujourd'hui, voici ce vieil article de Libération paru en 1995 et cette émission de NPR.

jeudi 16 octobre 2014

Comprendre le traité TAFTA en cinq questions.

Une vidéo du Monde. C'est bien fait...
La présentation: "Le grand marché transatlantique, la Transatlantic Free Trade Area (Tafta), sa première appellation, n'en finit pas de cristalliser l'opposition des eurosceptiques. Selon eux, ce traité de libre-échange est synonyme d'opacité, de poulet au chlore ou encore de délocalisation de notre justice aux Etats-Unis.
En quoi consiste exactement ce traité ? Les critiques des opposants sont-elles justifiées ? Réponse avec Maxime Vaudano, journaliste aux « Décodeurs » du Monde.fr."

Un article sur l'Accord sur le commerce des services dont les négociations secrètes entre 23 pays ont été révélées par WikiLeaks (cette négociation n'inclut pas les BRIC et s'efforce de contourner les blocages de Doha avec pour objectif de libéraliser et déréguler les échanges de services).


Un autre vidéo très bien faite sur la suppression de l'éco-taxe.

lundi 13 octobre 2014

Jean Tirole, Prix Nobel 2014 !

Bon, je l'admets, un petit cocorico (un peu pour la France et un peu pour Toulouse) !
Jean Tirole, a été présenté par le comité Nobel comme «l’un des économistes les plus influents de notre époque», il a notamment «éclairci la manière de comprendre et de réglementer les industries avec quelques entreprises importantes» Seuls trois Français ont reçu la distinction, les précédents étant Gérard Debreu, en 1983, et Maurice Allais, en 1988.  En plus du grand Patrick Modiano en littérature, cela fait plaisir (les inscriptions vont affluer en petites section au lycée français de Vienne !).

Voici un extrait d'un article du Monde, qui donne de l'espoir pour la science économique française. J'attends un bon article sur Tirole !
"A l'occasion de l'attribution du Prix Nobel d'économie au Français Jean Tirole, nous republions ce papier paru dans « Le Monde » du 6 septembre.
Faut-il se réjouir de la vitalité des écoles d'économie françaises et du succès de leurs chercheurs ? Ou regretter avec Jean Tirole, président de l'Ecole d'économie de Toulouse (TSE, pour Toulouse School of Economics), que notre pays « ne sache pas profiter » de son capital humain ? Un peu des deux, sans doute !
En distinguant sept Français parmi les vingt-cinq économistes de moins de 45 ans les plus prometteurs, le Fonds monétaire international (FMI) a relancé le débat sur les moyens dont la France dispose pour retenir – ou pour faire revenir – ses talents.
Le contingent français repéré par le FMI (Esther Duflo, Emmanuel Farhi, Xavier Gabaix, Thomas Philippon, Thomas Piketty, Hélène Rey, Emmanuel Saez) est le deuxième, numériquement, derrière celui des Etats-Unis. Preuve, rassurante, qu'un pays de taille moyenne peut avoir des arguments à faire valoir.
N'en déplaise au classement de Shanghaï, le Massachusetts Institute of Technology (MIT), Harvard ou Berkeley savent depuis belle lurette que la partie la plus élitiste du système français (l'Ecole normale supérieure, Polytechnique, HEC, Sciences Po…) produit de très bons étudiants, susceptibles de devenir des chercheurs talentueux.

A l'exception d'Hélène Rey, formée à l'Ensae, à Stanford et à la London School of Economics (LSE), où elle enseigne, les économistes distingués par le FMI sont tous passés par l'X ou par l'ENS avant d'aller faire leur thèse ou de la recherche aux Etats-Unis. La plupart ont reçu le Prix du meilleur jeune économiste de France décerné par le Cercle des économistes et par Le Monde.
« Les Français sont bien préparés par les grandes écoles pour commencer une thèse », analyse Thomas Philippon, professeur de finances à l'université de New York. « Ensuite, ce qui compte en recherche, c'est de poser les bonnes questions. Pour réussir comme chercheur, il faut être têtu et penser qu'on peut avoir raison même si tout le monde n'est pas d'accord. Ces défauts qu'on reproche souvent aux Français sont parfois des qualités en recherche », ajoute cet ancien de l'X et du MIT, auteur, entre autres, du Capitalisme d'héritiers (Seuil, 2007)."

vendredi 10 octobre 2014

Le sable, enquête sur une disparition.

Petit message pour les CPGE1: je ne trouve plus la vidéo en accès libre sur le site d'Artre mais vous pouvez consulter ce lien sur le site d'arte. Il y a beaucoup d'informations sur la questions et une note de l'ONU.
Un extrait aussi de la vidéo sur YouTube.

jeudi 9 octobre 2014

Laval et la déflation des années 1930.

Un article du Monde très instructif sur la comparaison entre la période de déflation des années 1930 et la situation actuelle.

vendredi 3 octobre 2014

jeudi 2 octobre 2014

La politique commerciale stratégique.

Un rapide point sur ce blog pour réviser encore cette théorie. Vous verrez qu'on peut présenter la théorie sans recourir aux matrices.

mercredi 1 octobre 2014

Les échanges mondiaux selon la valeur ajoutée.

Voici un document très synthétique de la direction des statistiques de l'OCDE en lien avec l'initiative "Made in Monde" de l'OMC. Il donne quelques chiffres intéressant pour réfléchir au calcul du déficit commercial.
Voici deux éléments significatifs à retenir :
  • L’excédent commercial bilatéral de la Chine avec les États-Unis est inférieur de 25 % lorsqu’il est calculé en valeur ajoutée, écart qui s’explique par le contenu local élevé des exportations chinoises.
  • Un tiers de la valeur totale des véhicules automobiles exportés d’Allemagne vient en fait d’autres pays, et le contenu étranger représente près de 40 % de la valeur totale des exportations de produits électroniques chinois.
  •  Des compléments d'information sur le Blog "Le reste du Monde".

mardi 30 septembre 2014

La crise de la zone euro est-elle terminé ?

Une note de la Société Générale paru ce mmois-ci. Très instructif, notamment dans sa dimension comparative.

lundi 29 septembre 2014

Le modèle dual allemand: caractéristiques de l'apprentissage.

Voici un rapport instructif de la Dares, à l'heure où la formation par apprentissage a tant de mal à progresser en France alors qu'elle apparait comme une solution au chômage des jeunes.

vendredi 26 septembre 2014

lundi 22 septembre 2014

La fin prochaine de l'Homo Economicus.

Un article de Dennis Snower dans Project Syndicate qui explique notamment que l'échange économique n'est pas seulement régi par la loi de l'offre et de la demande.

vendredi 19 septembre 2014

Millal, la face cachée de l'Empire.

Voici une vidéo diffusée sur Arte cette semaine et recommandée par Monsieur Ruellan. Elle présente l'histoire du groupe Mittal dont nous avons parlé et permet de commencer à aborder les enjeux de la désindustrialisation dans la perspective de notre séminaire d'économie.

jeudi 18 septembre 2014

Pays émergents et enjeux de régulation.

Voici une fiche de lecture parue dans le Revue de la régulation pour reprendre votre cours sur les pays émergents. Il s'agit de l'ouvrage de Julien Vercueil, Les pays émergents : Brésil – Russie – Inde – Chine… Mutations économiques et nouveaux défis, Bréal, 2010. Le rôle des institutions est largement abordé. A cet égard, la référence est fait à un article de Rodrik paru en 2007, "How to save globalization from its cheerleaders". Cet article revient sur l'accord de l'OMC sur les sauvegardes qui autorise des pays à mettre en place des barrières douanières ou des restrictions de type quotas si l'industrie nationale est menacée. Il propose dans cette logique un accord sur les sauvegardes sociales ou environnementales". Bref, des arguments à garder sous le coude pour les chapitres 2 et 3 (protectionnisme / gouvernance).

mercredi 17 septembre 2014

Le classement annuel des Master en Management du New York Times.

Voici le lien...des petits changements dans la hiérarchie ! Avis aux skieurs...

mardi 16 septembre 2014

Quels indicateurs pour mesurer la qualité de la croissance ?

Pour compléter la mesure du PIB, cette note de France Stratégie propose sept indicateurs formant un tableau de bord de la qualité de la croissance française. Parce qu’ils représentent autant de choix de sociétés, ces indicateurs devront faire l’objet d’un débat public.
La crise économique et financière de 2008 a remis à l’ordre du jour les interrogations sur la finalité de la croissance. Le début des années 1970 avait amorcé le débat, quand le Club de Rome alertait sur « les limites à la croissance » (rapport Meadows, 1972) : au-delà de la seule augmentation du PIB, comment être certain qu’une société progresse sur le long terme, c’est-à-dire sans hypothéquer les ressources disponibles et en assurant le bien-être de l’ensemble de la population, y compris des générations à venir ?
Pour viser une croissance « soutenable » ou « de qualité », il est nécessaire de mesurer non plus seulement la progression du PIB, mais aussi le legs social, environnemental et productif que nous ferons aux générations suivantes.
Dans la lignée des conclusions de la commission Stiglitz-Sen-Fitoussi sur la mesure du progrès social, cette note propose sept indicateurs susceptibles d’accompagner le PIB dans un tableau de bord de la qualité de la croissance française : l’évolution des stocks d’actifs productifs, physiques et incorporels, rapportés au PIB ; la proportion de titulaires d’un diplôme supérieur au brevet des collèges parmi les 25 à 64 ans ; la proportion artificialisée du territoire ; l’empreinte carbone française annuelle, importations incluses ; le rapport entre les revenus détenus par le cinquième
le plus riche de la population et ceux détenus par le cinquième le plus pauvre ; la dette publique nette rapportée au PIB ; enfin, la dette extérieure nette rapportée au PIB.
Parce qu’ils représentent de véritables choix de société, ces sept indicateurs devront faire l’objet d’un débat public.

dimanche 14 septembre 2014

Why Nations Fail ?

Voici une note de lecture sur l'ouvrage de Daron Acemoglu et James Robinson, paru en 2012, Why Nations Fails, qui insiste sur le rôle des institutions dans le développement économique en établissant une distinction entre institutions "inclusives", favorables à l'accumulation du capital, à l'innovation et aux droits de propriété et les institutions "extractives" où les élites organisent la société à leur propre profit.
Vous pouvez consulter le blog des auteurs.

vendredi 12 septembre 2014

Note de conjoncture.

Un document très synthétique du Xerfi pour faire un petit point de conjoncture.

jeudi 11 septembre 2014

Les revenus de la prostitution bientôt intégrés dans le calcul de la richesse nationale ?

Voici un extrait de l'article de Patrick Roger paru dans le Monde le 6 juin 2014. "Pour doper la croissance en panne dans les pays européens, il suffirait de recourir à l'argent de la prostitution et de la drogue. C'est ce que pourrait laisser à penser le système européen des comptes nationaux (SEC 2010) publié par Eurostat, la direction de la Commission européenne chargée de l'information statistique à l'échelle communautaire.
Le nouveau standard européen entrera en vigueur à partir de septembre 2014. Cet épais et indigeste document détaille les éléments à prendre en compte dans les statistiques de comptabilité nationale en vue de les harmoniser et de les rendre comparables.
Et c'est là que le bât blesse. Un certain nombre de pays, comme l'Autriche, l'Estonie, la Finlande, la Norvège, la Slovénie ou la Suède, intègrent déjà les revenus de la prostitution et/ou de la drogue, dans l'activité économique. Viennent de s'y rajouter plusieurs pays de l'Union européenne comme l'Italie, la Grande-Bretagne et l'Espagne. (...)
Mais ce qui est illégal dans un pays peut être légal dans un autre et les activités jusque-là tenues pour souterraines peuvent, à la faveur de ce système européen, s'il venait à se généraliser, acquérir valeur de secteur économique à part entière.
L'Office for National Statistics (ONS) britannique a donc décidé de se jeter à l'eau. Il évalue à 5,3 milliards de livres (6,5 milliards d'euros) la contribution de la prostitution à l'économie du pays et à 4,4 milliards de livres (5,4 milliards d'euros) celle du commerce de la drogue. Se pose cependant une question : comment quantifier une activité qui, par nature, ne tient pas de livres de comptes ?
Les statisticiens anglais ont établi une méthode de calcul qui aboutit à un résultat de 60 879 prostitué(e)s sur le territoire national, qui proposeraient leurs services à 25 clients par semaine, « facturés » au tarif moyen de 82 euros (66,6 livres). Ces honorables économistes n'oublient pas de prendre en compte dans cette comptabilité nationale les produits dérivés tels que « vêtements de travail », ustensiles, préservatifs, dépenses de location, etc.
En Italie, l'Istat, équivalent de l'Insee, qui intégrait déjà dans ses statistiques les revenus du travail non déclaré, ajoute au trafic de drogue et à la prostitution le produit de la contrebande d'alcool et de tabac. Selon la Banque d'Italie, l'économie souterraine représente plus de 10 % du PIB. Ce nouveau système de comptabilité pourrait ainsi porter le taux de croissance de 1,3 % à 2,4 %. Idem en Espagne.
La France va-t-elle se ranger à ce nouveau système de comptabilité ? Pour l'heure, elle s'y refuse, chaque pays membre restant libre de calculer son PIB comme il l'entend. Elle va cependant devoir procéder à une « double comptabilité » pour se mettre en conformité avec les normes comptables européennes".

Et puis une vidéo de rappel de "dessine-moi l'économie" sur ce qu'est le PIB.

samedi 6 septembre 2014

Les recettes fiscales, le développement et le coût budgétaire de la libéralisation des échanges (1792-2006).

Voici un document de l'Ecole d'Economie de Paris en anglais qui présente une perspective historique longue sur les coûts fiscaux de l'ouverture commerciale des économies.
En voici le résumé en français:"Cette Note résume des recherches récentes qui placent les évolutions des ressources fiscales des pays en développement dans une perspective historique. En utilisant une base de données originale couvrant les revenus fiscaux totaux et ceux issus du commerce pour 130 pays, entre 1792 et 2006, les auteurs comparent le « coût fiscal » de la libéralisation commerciale des pays en développement avec celui des pays développés - lorsque ces derniers étaient aux premiers stades de leur essor économique. 140 épisodes d’ouverture commerciale sont spécifiquement analysés : pour les pays en développement (depuis les années 1970) ces épisodes ont eu - en termes de baisse de ressources fiscales - un impact plus significatif et plus durable que ceux vécus par les actuels pays développés au cours du 19e et 20e siècles. Cette baisse des revenus fiscaux globaux dure plus de 10 ans dans la moitié des pays en développement étudiés ayant procédé à une ouverture plus grande de leur frontières aux échanges commerciaux."

mercredi 3 septembre 2014

Réduire le déficit des échanges extérieurs de la France.

Une note d'analyse technique parue ce mois-ci pour vous remettre au travail. Nous commencerons à aborder ces questions avec le chapitre 2.

vendredi 22 août 2014

Une analyse des écarts de compétitivité.

Voici un article en anglais du Boston Consulting Group qui analyse l'évolution de la compétitivité des nation au cours des 10 dernières années en dégageant une typologie. Retenez les exemples de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis et les tendances dans la zone PECO.

mardi 19 août 2014

Perception des inégalités.

Voici une étude repérée par l'intermédiaire du blog de Paul Kruman, qui analyse les différences de perception des inégalités selon les pays. La comparaison France-Etats-Unis est intéressante. L'étude provient de l'institut d'économie de Cologne et est aussi disponible en Allemand.

vendredi 11 juillet 2014

Demain, quelle mondialisation ?

Voici une note de Trésor Eco parue en mai 2014 afin de compléter votre travail pour la rentrée.

Retracer la chaine globale de valeur.

Voici un document de recherche en anglais de la BCE qui retrace l'historique de la division internationale du processus productif et montre qu'elle n'est pas seulement à l'oeuvre en Asie mais également en Europe. Beaucoup d'éléments d'analyse touchant à la géographie et à la taille des économies.

vendredi 6 juin 2014

Cinq catégories de français.

Voici un document intéressant du CSA, qui analyse à partir de sondages les grandes préoccupations des français et dégage le portrait de cinq catégories de français.

mardi 20 mai 2014

La zone euro est-elle viable ?

Voici un article de Monsieur Mourlon-Drouol, paru sur le site de la Vie des Idées, qui reprend sa présentation lors de la Table Ronde du jeudi 4 mars. Nous gardons ainsi une trace de notre séminaire d'économie, dans ce bel article qui croise parfaitement l'histoire et l'économie.

dimanche 18 mai 2014

L'effet Conchita Wurst en Autriche.

Voici un article intéressant paru dans le Monde "L'effet Conchita Wurst fait des vagues en Autriche". De quoi réfléchir à vos entretiens de personnalité à venir...

vendredi 11 avril 2014

Discrimination à l'embauche.

Voici plusieurs articles intéressants d'Economie et Statistiques sur les formes de discrimination à l'embauche.

samedi 5 avril 2014

Les pays émergents éclipsent la zone euro.

Une note de la Société Générale pour faire un point conjoncturel sur la situation des pays émergents et développés.

mercredi 26 mars 2014

vendredi 21 mars 2014

Polarisation des revenus et efficacité économique.

Voici un article de Mickael Spence et David Brady paru dans Project Syndicate qui reprend des thématiques fondamentales sur le lein entre efficacité économique et inégalités.

jeudi 20 mars 2014

Pays périphériques: quel bilan après six années de crise ?

Voici une note de Natixis qui met bien en évidence les différents effets des dévaluations internes.

samedi 15 mars 2014

réforme fiscale et comparaison de la fiscalité de 5 pays européens.

Voici un document de Coe-Rexecode. Il faudrait surtout lire le résumé du Réforme fiscale et retour à la croissance qui est téléchargeable en Pdf. En voici une synthèse (trop) courte.

lundi 10 mars 2014

Sur le juste échange.

Voici un rapport du Sénat qui présente des enjeux qui vous sont familiers. Une véritable vision transversale de votre programme.

mardi 4 mars 2014

L'industrie, quels défis pour l'économie française ?

Voici une note fondamentale du Trésor parue en février 2014. Elle présente à la fois les facteurs de la désindustrialisation et les réponses apportées par les pouvoirs publics. Le tableau de synthèse est très bien fait. Document incontournable.

lundi 3 mars 2014

Où peut se localiser la prochaine crise financière ?

Voici un rapport de Natixis qui permet de réfléchir à la surveillance de l'évolution du prix des actifs, qui pourrait devenir une des missions des Banques Centrales.

dimanche 2 mars 2014

Six Pack.

Voici un article du Blog "Comprendre l'actualité économique" qui revient sur un ton humoristique sur le "six pack" ou pacte de stabilité renforcé mis en place par l'UE. Article qui permet de croiser les chapitres 6, 8 et 11. Vous trouverez aussi une analyse de la "monnaie fondante" de Gesell, qui rafraîchira vos connaissances sur la création monétaire.

mercredi 26 février 2014

Krugman illustre les ZMO.

Je vous parlais de cet ancien article de Krugman dans lequel il compare l'Irlande et le Nevada, paru dans le New York Times le 16 janvier 2011: "L'Europe peut-elle être sauvée". Voici sa traduction dans le Courrier International et l'original en anglais.

dimanche 23 février 2014

Les politiques économiques ont-elles tiré les leçons de la crise de 1929 ?

Un article un peu ancien (2009) de l'Observatoire des politiques économiques en Europe (Université de Strasbourg). D'importantes références d'ouvrages et d'articles notamment Eichengreen et 0'Rourke, dont voici la référence actualisée sur VoxEu.or (en anglais).

vendredi 21 février 2014

La crise freine le nombre de divorces...et les divorces favorisent la croissance.

Une universitaire à tenté de mettre en évidence une statistique : "Lorsque le taux de chômage progresse de 1%, le taux de divorces recule de 1,5%" ! Vous pouvez consulter cet article du Figaro qui donne aussi quelques pistes d'analyse de l'impact des divorces sur la croissance économique.
Et pour continuer dans des articles un peu anecdotiques, voici un article du Figaro rapportant une étude britannique sur le lien entre profession et taux de divorce. Peut-être est-il encore temps de vous réorienter vers une école d'ingénieur !

jeudi 20 février 2014

Cette statistique inquiétante pour la zone euro.

Un article paru le 20 février dans la Tribune qui analyse la portée de la baisse des salaires réels allemands de 0,5% en 2013 sur la zone euro.

mercredi 19 février 2014

Tableaux de l'économie française 2014.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la France...sur  le site de l'INSEE.

lundi 17 février 2014

Salaires moyens et médians.

Suite à notre discussion sur les exonérations de charges sociales, voici quelques chiffres clefs sur les salaires en France paru dans l'Expansion en octobre 2013. Tout est extrait de cet Insee Première paru en octobre 2013. Beaucoup d'informations aussi sur les écarts de salaires hommes-femmes, leur part dans l'emploi à temps plein ou temps partiel, leur taux d'activité...

dimanche 16 février 2014

Une autre vision du marché du travail.

Un article paru dans le Monde en juin 2013 qui revient sur les effets du progrès technique. Une perspective historique bienvenue.

samedi 15 février 2014

Comment expliquer le miracle de l'emploi allemand ?

Voici un article très intéressant paru sur le site d'Annotations. Des graphiques intéressants.

vendredi 14 février 2014

Salaires minimum dans les pays de l'UE.

Voici des extraits de l'article du Monde paru en novembre 2013 "Salaire minimum : le grand écart européen". 
"A l’heure actuelle, 21 des 28 Etats de l’Union ont un salaire minimum : la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, l'Estonie, l'Espagne, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Slovénie et la Slovaquie.
Le niveau mensuel de ces salaires varie considérablement d'un pays à l'autre : de 157 euros en Roumanie à 1 874 euros au Luxembourg, soit presque 12 fois plus. Un écart qui se réduit de moitié lorsqu'on les compare en  PPA.
En France, le smic est établi à 1 430 euros, derrière le Luxembourg (1 874 euros), la Belgique (1 502 euros), les Pays-Bas (1 469 euros) et l'Irlande (1 462 euros).
L’Allemagne, l’Italie, le Danemark, la Finlande, la Suède, l’Autriche et Chypre n'ont pas de salaire minimum. « L’absence de salaire minimum dans les pays nordiques, comme en Allemagne jusqu’ici, s’explique par la place laissée à la négociation collective dans ces Etats, avec à la clé des minima de branches ou des négociations salariales menées au sommet et déclinées ensuite dans les branches et les entreprises", explique Christine Erhel, chercheuse au Centre d’études de l’emploi."

jeudi 13 février 2014

L'empilement des dipositifs d'aide à l'emploi.

Un article sur les dispositifs d'aide à l'emploi de Yannik L'Horty, économiste du travail, paru dans le Monde en Juin 2013.

mercredi 12 février 2014

lundi 10 février 2014

En finir avec Eddy Bellegueule.

Je ramène de mon petit séjour en France, un roman, "En finir avec Eddy Bellegueule"  écrit par un jeune normalien de 22 ans imprégné de sociologie bourdieusienne et en rupture troublante avec son milieu social picard. C'est dérangeant et fascinant, avec tous les ingrédients pour réfléchir aux déterminismes sociaux, au rôle de l'école,  aux stéréotypes de genre et à l'identité sexuelle...et puis aussi au rejet des siens et de son origine peut-être symptômatique d'un certain nombre de réussites paradoxales. Voici un article paru sur Slate.

jeudi 6 février 2014

Les 10 ans de Facebook.

Un article  paru dans le Monde le 1e février à l'occasion des 10 ans de la firme. Il porte sur les réseaux sociaux et leur impact sur la socialisation.

dimanche 2 février 2014

L'économie comportementale et les Nudges.

Un article vulgarisateur de Libération pour comprendre le principe des ces incitations qui sont parfois plus efficaces que la réglementation. Un article de fond sur l'économie comportementale sur le site de la Vie des Idées. Des exemples plus ciblés sur les Nudges verts dans cette note d'analyse du conseil d'analyse stratégique.

jeudi 30 janvier 2014

Focus sur l'Irlande.

Dans son Econote, la Société Générale revient sur la situation de l'Irlande et l'impact du plan d'aide, des politiques de restructuration du secteur bancaire et des politiques d'austérité (les salaires ont baissé de 15% et sont revenus au niveau de 2006).

mercredi 29 janvier 2014

Avant et après le choc pétrolier: l'économie française depuis 1949.

Un dossier de 8 page de l'Insee qui reprend les grandes mutations depuis 1949. Une bonne manière de faire le lien entre vos chapitres.

lundi 27 janvier 2014

L'euro dans "la guerre des monnaies".

Voici une note du CAE sous la direction d'Agnès Benassy-Quéré.
En voici la présentation: "Tout le monde ne peut pas avoir une monnaie faible au même moment : si une monnaie s’affaiblit, c’est qu’une autre au moins se renchérit. De cette vérité arithmétique est né le concept de « guerre des monnaies » : une course à la dépréciation monétaire qui ne peut que mal finir. La réalité est toutefois plus complexe car les principales banques centrales des pays développés poursuivent des objectifs internes. Ainsi, la Banque centrale européenne (BCE) a pour mission la stabilité des prix dans la zone euro, tandis que la Réserve fédérale américaine poursuit un double objectif de stabilité des prix et de plein-emploi. Leurs taux de change fluctuent librement sur le marché, en fonction de l’offre et de la demande. Ce ne sont pas des objectifs de politique économique, mais des canaux de transmission de la politique monétaire. En fait de « guerre des monnaies », on assiste à une confrontation de politiques monétaires dont les objectifs, les stratégies et les contraintes varient d’un pays à l’autre.
Depuis l’automne 2012, la BCE s’est distinguée de ses consoeurs en menant une politique monétaire bien moins expansionniste. Dans un contexte économique marqué par la désinflation, la faiblesse de la reprise et la fragmentation du marché du crédit, la Note fait différentes propositions en faveur d’un assouplissement monétaire dans la zone euro. Un tel activisme de la BCE devrait s’accompagner d’un affaiblissement temporaire de l’euro. À travers une étude économétrique originale, les auteurs estiment qu’une dépréciation de l’euro de 10 % élèverait la valeur des exportations hors zone euro de l’ordre de 7-8 %. Cependant, elle renchérirait les importations manufacturières d’environ 3,5 %, sans baisse à court terme des volumes
importés. Les prix relatifs ayant un impact aussi important que celui du taux de change sur les exportations, les auteurs soulignent l’importance de renforcer la vigilance sur les effets des politiques publiques (prélèvements obligatoires, coût de l’énergie, etc.) sur les coûts et les prix français. Selon eux, une dépréciation temporaire de l’euro, qui accompagnerait une politique monétaire plus expansionniste, aiderait la zone euro à se sortir d’une situation conjoncturelle difficile. Mais il ne faut pas s’attendre à un affaiblissement durable de la monnaie européenne qui n’est vraisemblablement pas très éloignée de sa valeur d’équilibre de long terme."

vendredi 24 janvier 2014

Abenomics et les déficits.

Le déséquilibre de la balance commerciale de la troisième puissance économique mondiale s'est élevé à 11 475 milliards de yens  (82 milliards d'euros au taux de change actuel), a annoncé le ministère des finances. Il a augmenté de 65 % par rapport à celui de 2012 qui constituait le précédent record pour un pays autrefois habitué aux excédents commerciaux portés par ses puissants secteurs exportateurs (automobile, électronique grand public, machinerie, etc.). Les importations ont augmenté en valeur de 15 % pour atteindre 81 262 milliards de yens (580 milliards d'euros), leur niveau le plus haut depuis le lancement de cette statistique sous cette forme en 1979. Leur montant a été mécaniquement relevé par la forte dépréciation du yen (21 % face au dollar et 26 % face à l'euro en 2013), entraînée par l'assouplissement considérable de la politique monétaire décidée en avril par la Banque du Japon afin de lutter contre la déflation. Les dépenses en pétrole et gaz naturel liquéfié (GNL), qui pèsent lourd dans la balance, ont particulièrement grimpé. La baisse de la devise nippone est d'autant plus ressentie que l'Archipel doit se passer de la totalité de ses réacteurs nucléaires, arrêtés par précaution après l'accident de Fukushima de mars 2011. Pour compenser, les compagnies d'électricité doivent importer davantage de GNL afin de faire tourner davantage leurs centrales thermiques.

mercredi 22 janvier 2014

lundi 20 janvier 2014

jeudi 16 janvier 2014

Cap sur la politique de l'offre.

Un rapport du Crédit Agricole sur les mesures de compétitivité annoncées par François Hollande avec notamment la suppression des allocations familiales patronales.

mardi 14 janvier 2014

Redémarrage en douceur de l'économie française.

Voici une note de conjoncture du Crédit Agricole très efficacement présentée pour réviser un certain nombre d'indicateurs. A lire attentivement pour réfléchir aux facteurs de la croissance.

dimanche 5 janvier 2014

L'exemple de la montée en gamme de l'industrie textile italienne.

Voici un rapport du Sénat qui présente l'efficacité du tissu productif de micro-entreprises travaillant en réseau pour mettre en valeur les compétences en matière de design. Très instructif pour illustrer la montée en gamme et l'efficacité des structures en réseau. Lisez absolument la conclusion, fort utile de surcroît pour ceux qui sont artistes dans l'âme parmi vous.

vendredi 3 janvier 2014

Sortie de crise.

Une note de conjoncture de  BNP Paribas qui fait le point sur la croissance dans la zone euro et aux Etats-Unis et reviens sur l'Union bancaire.

jeudi 2 janvier 2014

Entrée de la Lettonie dans la zone euro.

Une note de la Fondation Schuman sur l'adoption de l'euro par le 18e Etats membre: la Lettonie au 1e janvier 2014.