mardi 30 septembre 2014

La crise de la zone euro est-elle terminé ?

Une note de la Société Générale paru ce mmois-ci. Très instructif, notamment dans sa dimension comparative.

lundi 29 septembre 2014

Le modèle dual allemand: caractéristiques de l'apprentissage.

Voici un rapport instructif de la Dares, à l'heure où la formation par apprentissage a tant de mal à progresser en France alors qu'elle apparait comme une solution au chômage des jeunes.

vendredi 26 septembre 2014

lundi 22 septembre 2014

La fin prochaine de l'Homo Economicus.

Un article de Dennis Snower dans Project Syndicate qui explique notamment que l'échange économique n'est pas seulement régi par la loi de l'offre et de la demande.

vendredi 19 septembre 2014

Millal, la face cachée de l'Empire.

Voici une vidéo diffusée sur Arte cette semaine et recommandée par Monsieur Ruellan. Elle présente l'histoire du groupe Mittal dont nous avons parlé et permet de commencer à aborder les enjeux de la désindustrialisation dans la perspective de notre séminaire d'économie.

jeudi 18 septembre 2014

Pays émergents et enjeux de régulation.

Voici une fiche de lecture parue dans le Revue de la régulation pour reprendre votre cours sur les pays émergents. Il s'agit de l'ouvrage de Julien Vercueil, Les pays émergents : Brésil – Russie – Inde – Chine… Mutations économiques et nouveaux défis, Bréal, 2010. Le rôle des institutions est largement abordé. A cet égard, la référence est fait à un article de Rodrik paru en 2007, "How to save globalization from its cheerleaders". Cet article revient sur l'accord de l'OMC sur les sauvegardes qui autorise des pays à mettre en place des barrières douanières ou des restrictions de type quotas si l'industrie nationale est menacée. Il propose dans cette logique un accord sur les sauvegardes sociales ou environnementales". Bref, des arguments à garder sous le coude pour les chapitres 2 et 3 (protectionnisme / gouvernance).

mercredi 17 septembre 2014

Le classement annuel des Master en Management du New York Times.

Voici le lien...des petits changements dans la hiérarchie ! Avis aux skieurs...

mardi 16 septembre 2014

Quels indicateurs pour mesurer la qualité de la croissance ?

Pour compléter la mesure du PIB, cette note de France Stratégie propose sept indicateurs formant un tableau de bord de la qualité de la croissance française. Parce qu’ils représentent autant de choix de sociétés, ces indicateurs devront faire l’objet d’un débat public.
La crise économique et financière de 2008 a remis à l’ordre du jour les interrogations sur la finalité de la croissance. Le début des années 1970 avait amorcé le débat, quand le Club de Rome alertait sur « les limites à la croissance » (rapport Meadows, 1972) : au-delà de la seule augmentation du PIB, comment être certain qu’une société progresse sur le long terme, c’est-à-dire sans hypothéquer les ressources disponibles et en assurant le bien-être de l’ensemble de la population, y compris des générations à venir ?
Pour viser une croissance « soutenable » ou « de qualité », il est nécessaire de mesurer non plus seulement la progression du PIB, mais aussi le legs social, environnemental et productif que nous ferons aux générations suivantes.
Dans la lignée des conclusions de la commission Stiglitz-Sen-Fitoussi sur la mesure du progrès social, cette note propose sept indicateurs susceptibles d’accompagner le PIB dans un tableau de bord de la qualité de la croissance française : l’évolution des stocks d’actifs productifs, physiques et incorporels, rapportés au PIB ; la proportion de titulaires d’un diplôme supérieur au brevet des collèges parmi les 25 à 64 ans ; la proportion artificialisée du territoire ; l’empreinte carbone française annuelle, importations incluses ; le rapport entre les revenus détenus par le cinquième
le plus riche de la population et ceux détenus par le cinquième le plus pauvre ; la dette publique nette rapportée au PIB ; enfin, la dette extérieure nette rapportée au PIB.
Parce qu’ils représentent de véritables choix de société, ces sept indicateurs devront faire l’objet d’un débat public.

dimanche 14 septembre 2014

Why Nations Fail ?

Voici une note de lecture sur l'ouvrage de Daron Acemoglu et James Robinson, paru en 2012, Why Nations Fails, qui insiste sur le rôle des institutions dans le développement économique en établissant une distinction entre institutions "inclusives", favorables à l'accumulation du capital, à l'innovation et aux droits de propriété et les institutions "extractives" où les élites organisent la société à leur propre profit.
Vous pouvez consulter le blog des auteurs.

vendredi 12 septembre 2014

Note de conjoncture.

Un document très synthétique du Xerfi pour faire un petit point de conjoncture.

jeudi 11 septembre 2014

Les revenus de la prostitution bientôt intégrés dans le calcul de la richesse nationale ?

Voici un extrait de l'article de Patrick Roger paru dans le Monde le 6 juin 2014. "Pour doper la croissance en panne dans les pays européens, il suffirait de recourir à l'argent de la prostitution et de la drogue. C'est ce que pourrait laisser à penser le système européen des comptes nationaux (SEC 2010) publié par Eurostat, la direction de la Commission européenne chargée de l'information statistique à l'échelle communautaire.
Le nouveau standard européen entrera en vigueur à partir de septembre 2014. Cet épais et indigeste document détaille les éléments à prendre en compte dans les statistiques de comptabilité nationale en vue de les harmoniser et de les rendre comparables.
Et c'est là que le bât blesse. Un certain nombre de pays, comme l'Autriche, l'Estonie, la Finlande, la Norvège, la Slovénie ou la Suède, intègrent déjà les revenus de la prostitution et/ou de la drogue, dans l'activité économique. Viennent de s'y rajouter plusieurs pays de l'Union européenne comme l'Italie, la Grande-Bretagne et l'Espagne. (...)
Mais ce qui est illégal dans un pays peut être légal dans un autre et les activités jusque-là tenues pour souterraines peuvent, à la faveur de ce système européen, s'il venait à se généraliser, acquérir valeur de secteur économique à part entière.
L'Office for National Statistics (ONS) britannique a donc décidé de se jeter à l'eau. Il évalue à 5,3 milliards de livres (6,5 milliards d'euros) la contribution de la prostitution à l'économie du pays et à 4,4 milliards de livres (5,4 milliards d'euros) celle du commerce de la drogue. Se pose cependant une question : comment quantifier une activité qui, par nature, ne tient pas de livres de comptes ?
Les statisticiens anglais ont établi une méthode de calcul qui aboutit à un résultat de 60 879 prostitué(e)s sur le territoire national, qui proposeraient leurs services à 25 clients par semaine, « facturés » au tarif moyen de 82 euros (66,6 livres). Ces honorables économistes n'oublient pas de prendre en compte dans cette comptabilité nationale les produits dérivés tels que « vêtements de travail », ustensiles, préservatifs, dépenses de location, etc.
En Italie, l'Istat, équivalent de l'Insee, qui intégrait déjà dans ses statistiques les revenus du travail non déclaré, ajoute au trafic de drogue et à la prostitution le produit de la contrebande d'alcool et de tabac. Selon la Banque d'Italie, l'économie souterraine représente plus de 10 % du PIB. Ce nouveau système de comptabilité pourrait ainsi porter le taux de croissance de 1,3 % à 2,4 %. Idem en Espagne.
La France va-t-elle se ranger à ce nouveau système de comptabilité ? Pour l'heure, elle s'y refuse, chaque pays membre restant libre de calculer son PIB comme il l'entend. Elle va cependant devoir procéder à une « double comptabilité » pour se mettre en conformité avec les normes comptables européennes".

Et puis une vidéo de rappel de "dessine-moi l'économie" sur ce qu'est le PIB.

samedi 6 septembre 2014

Les recettes fiscales, le développement et le coût budgétaire de la libéralisation des échanges (1792-2006).

Voici un document de l'Ecole d'Economie de Paris en anglais qui présente une perspective historique longue sur les coûts fiscaux de l'ouverture commerciale des économies.
En voici le résumé en français:"Cette Note résume des recherches récentes qui placent les évolutions des ressources fiscales des pays en développement dans une perspective historique. En utilisant une base de données originale couvrant les revenus fiscaux totaux et ceux issus du commerce pour 130 pays, entre 1792 et 2006, les auteurs comparent le « coût fiscal » de la libéralisation commerciale des pays en développement avec celui des pays développés - lorsque ces derniers étaient aux premiers stades de leur essor économique. 140 épisodes d’ouverture commerciale sont spécifiquement analysés : pour les pays en développement (depuis les années 1970) ces épisodes ont eu - en termes de baisse de ressources fiscales - un impact plus significatif et plus durable que ceux vécus par les actuels pays développés au cours du 19e et 20e siècles. Cette baisse des revenus fiscaux globaux dure plus de 10 ans dans la moitié des pays en développement étudiés ayant procédé à une ouverture plus grande de leur frontières aux échanges commerciaux."

mercredi 3 septembre 2014

Réduire le déficit des échanges extérieurs de la France.

Une note d'analyse technique parue ce mois-ci pour vous remettre au travail. Nous commencerons à aborder ces questions avec le chapitre 2.