Vous pouvez télécharger la note de l'Institut des Politiques Publiques sur ce lien.
Résumé:
- Cette note s’appuie sur les évaluations nationales standardisées administrées par la
DEPP en début de CP, milieu de CP et en début de CE1 à plus de 2,5 millions d’élèves
scolarisés en France entre 2018 et 2022. - Alors qu’il est inexistant au début du CP, un écart en faveur des garçons apparaît et se
creuse en mathématiques au cours du CP. Ce décrochage des filles est observé pour
toutes les cohortes évaluées et pour la majorité des exercices évalués (additionner, lire
des nombres, résoudre des problèmes, etc.). Les filles ont en revanche un avantage sur
les garçons en français qui demeure globalement stable durant l’année de CP. - Le décrochage a surtout lieu parmi les filles les plus performantes en début de CP (celles
qui font partie du top 1%au début de CP). Ces filles perdent en moyenne près de 7 rangs
en début de CE1 par rapport aux garçons appartenant au même centième initial. - L’évolution de l’écart en mathématiques entre les garçons et les filles s’observe dans
toutes les catégories sociales et configurations familiales, et sur l’ensemble du territoire. - Le décrochage des filles par rapport aux garçons est moins important dans les classes
incluant surtout des filles ou quand l’enseignant est une femme plutôt qu’un homme, et
quand l’école est localisée dans une zone réseau d’éducation prioritaire plus (REP+). Ces
caractéristiques liées à l’environnement scolaire ne parviennent cependant à expliquer
qu’une une petite partie du décrochage global, ce qui suggère que la dynamique est
commune à l’ensemble de la société.
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