mardi 26 novembre 2013
Hausse de la dette du Japon. Jusqu'à quand ?
Voici une EcoNote de la Société Générale qui présente clairement les enjeux autour de la soutenabilité de la dette japonaise.
samedi 23 novembre 2013
Krugman en colère contre le gouverneur de la Bundesbank.
Une description du "sadomonétarisme" selon Krugman : "Hard Hearts, Soft Heads", paru le 21 novembre dans le New York Times.
jeudi 21 novembre 2013
Hors sujet.
Je promets de ne plus jamais me plaindre de vos copies...un peu de détente avec ce classique best-off.
Oui, oui, je culpabilise de vous infliger 16h d'économie la semaine prochaine...sans compter les colles !!!
Oui, oui, je culpabilise de vous infliger 16h d'économie la semaine prochaine...sans compter les colles !!!
dimanche 17 novembre 2013
Scènes de ménages franco-allemandes.
Un petit clin d'oeil paru dans Le Monde, qui devrait vous faire sourire...une expérience que vous vivez de près sur les différences entre le monde latin et germanique !
vendredi 15 novembre 2013
Les résultats du commerce extérieur 2012.
Voici ce document du Ministère du commerce extérieur pour faire le point sur le commerce extérieur français.
lundi 11 novembre 2013
La BCE et le risque de déflation.
Voici deux articles Monde pour comprendre le choix de Mario Draghi de baisser les taux d'intérêt. Le premier revient sur les causes de la désinflation, les risques de la déflation et les moyens d'action de la BCE ( et l'autre explique pourquoi la BCE réagit face au risque de déflation à la japonaise et les outils dont il dispose..Et enfin, un 4 pages instructif de Natixis qui se demande pourquoi la zone euro ne connaît pas la déflation. Une première sensibilisation au chapitre 9...
dimanche 10 novembre 2013
Le syndrome hollandais.
Un article du Monde "Les pays pauvres doivent suivre une autre voie de développement" daté du 10 Novembre 2012 où il est question de stratégies de développement notamment pour les pays d'Afrique Subsaharienne. L'auteur évoque le "syndrome hollandais", une notion à connaître pour aborder le rôle des richesses naturelles dans le développement.
La maladie hollandaise (ou mal hollandais, ou syndrome hollandais) est en effet un phénomène économique qui relie exploitation de ressources naturelles et déclin de l'industrie manufacturière locale. Inspiré du cas des Pays-Bas des années 1960 (exploitation du pétrole de la mer du Nord), le terme maladie hollandaise est utilisé par extension pour désigner les conséquences nuisibles provoquées par une augmentation significative des exportations de ressources naturelles par un pays.
Le terme apparaît pendant les années 1960 quand les revenus commerciaux des Pays-Bas ont considérablement augmenté à la suite de la découverte de grands gisements de gaz dans la province de Groningue, puis dans le reste du pays et en mer du Nord. Mais l'accroissement des recettes d'exportations, a conduit à une appréciation de la devise hollandaise ce qui a nui à la compétitivité-prix des exportations non-gazières du pays.
Bien que touchant principalement les pays pétroliers, le phénomène peut être comparé avec toute surévaluation du taux de change liée à une entrée massive de devises (exemples : mise en valeur de ressources naturelles, hausse marquée des prix d'une matière première, flux massifs d'investissements directs étrangers entrants, aide étrangère massive). Les pays riches en matières premières se spécialisent donc dans l'exploitation de ces ressources, au détriment de leur secteur manufacturier.
samedi 9 novembre 2013
Les secrets du "miracle autrichien"
Un article paru le 8 novembre dans le Monde de Joelle Stolz, correspondante à Vienne.
Sauf sur les pistes de ski, les Autrichiens ont le triomphe modeste.
Pourtant, même s'ils se déclarent moins heureux que les Danois, ils font
partie des Européens qui ont de solides raisons d'être contents : avec
le taux de chômage le plus faible de l'Union européenne (4,8 %), un
système de retraites encore généreux, des soins médicaux de bonne
qualité dans le service public, une nature largement préservée, un
secteur culturel richement doté et un art de vivre qui place Vienne,
depuis plusieurs années, en tête du classement des villes les plus
agréables de la planète, les 8 millions d'habitants de la petite
Autriche s'en sortent beaucoup mieux que d'autres.
Une « île des bienheureux » : c'est ainsi que le pape Paul
VI, lors de sa visite en Autriche, en 1978, avait défini ce pays alors
coincé entre l'Est et l'Ouest, mais qui vivait une phase
d'épanouissement et de modernisation sans précédent, grâce à son « grand
homme » de l'après-guerre, le chancelier social-démocrate Bruno
Kreisky. Trente-cinq ans plus tard, le contexte géopolitique a beaucoup
changé, et il est de bon ton de se lamenter, dans les médias
autrichiens, sur la médiocrité du personnel politique. Reste que le
sentiment d'être préservé des crises qui agitent le reste de l'Europe
perdure en Autriche.
Quel est donc le secret de ce « miracle autrichien » auquel la revue américaine Foreign Policy
rendait hommage, il y a un an ? Tandis que l'ambassade d'Autriche à
Paris organisait un colloque pour expliquer les méthodes destinées à
limiter le chômage des jeunes – 8,6 %, le deuxième meilleur chiffre de
l'UE –, cinq membres du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, dont Benoît
Hamon, ministre délégué chargé de l'économie sociale et solidaire, ont
déjà fait le voyage à Vienne afin de voir de plus près le petit prodige.
L'intérêt est tel que la Société autrichienne de politique européenne
(ÖGfE, un institut basé à Vienne) a publié, en octobre, un « Memo » de
huit pages – signé du directeur de l'AMS, l'équivalent autrichien de
Pôle emploi – pour que les décideurs locaux, quand ils sont interrogés
par leurs interlocuteurs étrangers, soient incollables sur le double
système de formation école-entreprise ou le principe de « flexisécurité
».
Mais pour apprécier l'atmosphère décrispée qui règne en Autriche,
rien n'est plus révélateur qu'une visite au président de la République,
Heinz Fischer. A l'entrée de l'ancien palais impérial de la Hofburg, qui
abrite la présidence, les contrôles de sécurité sont si légers qu'ils
feraient rêver n'importe quelle ambassade américaine : voilà un pays qui
ne craint pas d'être attaqué. De la même manière, on peut croiser dans
le tramway à Vienne la première dame d'Autriche, Margit Fischer, en
compagnie d'un de ses petits-enfants, sans que le moindre garde du corps
ne trouble ce démocratique trajet.
"PARTENARIAT SOCIAL"
Recevant Le Monde dans son bureau orné des portraits des
filles de l'impératrice Marie-Thérèse – dont une certaine
Marie-Antoinette –, le président Fischer, issu de la social-démocratie,
rappelle que l'Autriche n'a pas toujours connu des temps aussi
paisibles. Les affrontements de l'entre-deux-guerres, entre gauche et
droite, furent si violents qu'ils débouchèrent à partir de 1934 sur deux
dictatures, l'austrofascisme puis le nazisme.
Cette expérience a nourri la préférence marquée des Autrichiens, depuis 1945, pour un « partenariat social » qui permet de désamorcer les conflits grâce à la négociation : « Notre stabilité a beaucoup à voir avec le partenariat social, constate M. Fischer. Nous venons ainsi d'éviter une grève des métallurgistes »,
qui avaient déposé un préavis mais l'ont retiré satisfaits de
l'augmentation salariale obtenue. Une grève aurait pu coûter cher : plus
de la moitié du PIB de l'Autriche provient des exportations.
Les Autrichiens aiment aussi voir s'allier les partis politiques de
centre gauche et de centre droit : depuis qu'ils ont retrouvé un régime
démocratique, il y a soixante-huit ans, ils ont été gouvernés les deux
tiers du temps par une coalition, le plus souvent entre les
sociaux-démocrates du SPÖ et les chrétiens-démocrates de l'ÖVP. Les
dernières législatives, fin septembre, ont marqué une érosion de cette
alliance qui ne recueille plus qu'une mince majorité, mais l'Autriche a
toutes les chances de se retrouver une fois encore, avant Noël, avec un
chancelier du SPÖ et un vice-chancelier ÖVP.
Cette formule provoque pourtant une lassitude dans l'opinion, dont le
parti d'extrême droite FPÖ, mené par Heinz-Christian Strache, qui a
fait 20,51 % des voix, espère bien profiter. Autorité morale au-dessus
des partis, le président Fischer est attentif à ce risque, lui qui a
manifesté, étudiant, contre les nostalgiques du nazisme qui tenaient
encore des chaires à l'université. Aujourd'hui, assure-t-il, aucun
courant néo-nazi ne peut ressusciter en Autriche : « C'est complètement mort. »
Ce qui subsiste, c'est un courant « national-allemand », qui trouve un
écho dans la xénophobie et dans le ressentiment contre l'Europe. A ses
yeux, il est exclu que ce courant puisse constituer une majorité, mais
il fera le plein de mécontents aux élections européennes de mai 2014. De
ce point de vue, l'heureuse Autriche sera logée à la même enseigne que
le reste de l'Europe.
stolz@lemonde.fr
jeudi 7 novembre 2013
How fake money saved Brazil.
Une Présentation de la politique brésilienne de lutte contre l'inflation (le fameux "plan real" de 1994 vu ce matin) sur la radio publique américaine NPR...L'économie est bien la science des anticipations...autoréalisatrices.
mercredi 6 novembre 2013
Montée en gamme dans les pays émergents.
Voici une courte note du CEPII sur un thème relatif aux chapitres 4 et 5: "Pour que la montée en gamme profite aux pays émergents".
mardi 5 novembre 2013
Les grands théoriciens de l'économie et de la sociologie.
Je vous signale ces vidéos proposées par FranceTvéducation sur Marx, Schumpeter, Weber, Durkheim, Smith, Ricardo, Keynes ou Tocqueville.
dimanche 3 novembre 2013
Renault-Nissan et Mitsubishi annoncent une coopération renforcée.
Une information du Monde pour illustrer votre cours sur les FTN et la partie sur les alliances stratégiques: "L'Alliance Renault-Nissan et le constructeur japonais Mitsubishi ont
annoncé mardi 5 novembre une coopération internationale renforcée, projetant
notamment la fabrication de véhicules en commun et le partage de
technologies et de capacités de production. Mitsubishi, qui a
longtemps flirté avec PSA Peugeot Citroën, coopère depuis 2003 en Asie
avec Nissan. Les deux constructeurs ont même créé en 2011 une société
commune, NMKV, pour développer des "kei cars", voitures de petite taille
et de petite cylindrée très appréciées au Japon. L'Alliance et
Mitsubishi ont désormais l'intention de collaborer plus largement, par
un partage de technologies dans le domaine du véhicule électrique et des
plateformes de dernière génération. "Rien n'a été fixé pour l'instant, les négociations sont lancées",
a déclaré à l'AFP un porte-parole de Mitsubishi Motors. Toutefois, les
deux partenaires ont indiqué discuter d'emblée du développement de deux
nouveaux modèles de berlines issues de la gamme Renault qui seraient
commercialisées sous la marque Mitsubishi.
Selon le communiqué, le premier modèle – une voiture compacte –
devrait être produit dans l'usine Renault-Samsung de Busan, en Corée du
Sud pour les marchés américain et canadien.
Inscription à :
Articles (Atom)